Presse Internationale

 

Bravo !!

 

LISTE DES ARTICLES PARUS DANS LA PRESSE INTERNATIONALE DEPUIS 1988

 

 

2015


Numéro de décembre de Paris-Montmartre :

 

  • 01
  • 02
  • 03

 

2012

  

PAPAZU Monica, « Kunsten skal saettes i evangeliets tjeneste / L’art au service de l’Evangile », in Kristeligt Dagblad, 5 janvier 2012. (Un long et magnifique article nécrologique en danois qui retrace la vie et l’œuvre de Chepik et qui s’achève sur ces paroles émouvantes de la part de cette femme de lettres danoise d’origine roumaine et chrétienne orthodoxe qui ne connaissait pas Chepik personnellement: « Je ne veux pas cacher que c’est avec douleur que j’écris cet article. L’Europe a perdu l’un de ses plus grands artistes- et qui avait encore tant à donner… Ce qu’il lui a été donné d’accomplir restera comme un témoignage incontournable : un témoignage de foi chrétienne et, en même temps, un témoignage de ce qu’est l’art véritable. »)

 

MONTMIRAIL Cécile, « Homme libre, Sergei Chepik est entré dans l’histoire de l’art », in Reconquête, janvier 2012, n°284, avec une photo couleur de Chepik au travail sur La Rédemption prise par Marie-Aude Albert et une reproduction en couleur du Tondo de La Passion, 2004. ( Un très bel hommage à la mémoire de Chepik dont on retiendra la conclusion : « Lui qui aimait à se mesurer respectueusement aux grands maîtres des siècles précédents, Michel-Ange, Rembrandt ou Velasquez, il les a désormais rejoints au panthéon des grands artistes qui auront marqué l’histoire de l’Art. »)

 

VENNER Dominique, « Sergei Chepik », La NRH, janvier 2012, n°58, p. 8 (Une courte nécrologie illustrée par un dessin de La Garde Blanche où l’auteur souligne « le talent très dostoïevskien du très grand peintre russe ».)

 

 

2011  

 

Anonyme, « Skorbnoe soobshchenie iz Parizha/ une triste nouvelle de Paris », in Pulse UK, 24 novembre 2011, avec une photo en couleur de Chepik devant le tondo de La Passion, 2004, et trois reproductions en couleur : La Vie Publique du Christ, 2004, Les Contes d’Hoffman, 1989, Portrait de Thatcher, 1993. (Nécrologie en russe)

 

ALBERT Marie-Aude, « Sergei Chepik : La Garde Blanche de Mikhail Boulgakov », in Reconquête, novembre 2011, n° 282, pp. 28-29, avec trois illustrations en couleur des dessins pour La Garde Blanche. ( Un long article de fond écrit par l’épouse de Chepik un mois avant sa mort présentant le livre d’art sur La Garde Blanche de Boulgakov où l’on retiendra cette appréciation : « Chepik ne se veut pas illustrateur au sens traditionnel, mais re-créateur d’une œuvre qu’il a faite sienne et dont il épouse le style à la fois classique et expressionniste.» ) 

 

ALBERT Marie-Aude « Sergei Chepik : Epiphania », in Présent, 23 avril 2011, p.4, avec une reproduction du carton d’invitation (Une simple reprise par le journal du communiqué de presse pour l’exposition de peintures religieuses de Chepik à l’Atrium, rédigé par Marie-Aude Albert.)

 

CHARRIER Catherine, « Sergei Chepik », in La Nef, avril 2011, n°225, avec une reproduction en couleur du tondo de La Passion, 2004. ( Un compte-rendu de l’exposition Epiphania à l’Atrium à Paris dont on retiendra cet avis de la journaliste : « Dans une figuration marquée par l’abstraction, il déploie une terrifiante composition de couleurs qui renvoie à Mantegna ou au Greco.»)

 

LENSEL Pierre-Louis, « Peindre est une manière de prier », in Paris Notre-Dame, 7 avril 2011, p. 8, avec une photo de Chepik devant Quo Vadis Domine, 2011. (Une interview de Chepik à propos de son exposition Epiphania à l’Atrium à Paris dont on retiendra : « Dans une époque marquée par le relativisme et l’athéisme, il est essentiel que des artistes puissent exposer sur des sujets religieux. C’est précieux parce que c’est devenu rare. C’est aussi une manière d’être à contre-courant. »  « Peindre à partir de l’Evangile est une manière de prier, en utilisant les dons que Dieu m’a donnés. »)

  

 

2008

 

CLUZEL Gabrielle, « Découvrir l’œuvre du peintre russe Sergei Chepik à la Catto Gallery de Londres », in Monde et Vie, 28 juin 2008, p. 27, avec un photo de Chepik au travail sur La Russie Crucifiée prise par Marie-Aude Albert et les reproductions de Bal du Moulin Rouge, 2001, et Chimères de Notre-Dame, 1992. ( Une présentation générale dont on retiendra cette appréciation : « L’atmosphère très particulière et immédiatement reconnaissable de Chepik frappe le visiteur : une luminosité presque irréelle pour des paysages splendides, un univers de silhouettes sèches et longilignes comme tendues vers l’au-delà, des faces étroites, troublantes d’expression, tourmentées par quelque dilemme intérieur, même lorsqu’au Moulin Rouge ou dans les Arènes d’Arles, l’heure est à la fête… »)

 

FRIGERIO Luca, « Epifanie di speranza : Sergei Chepik in mostra al Centre Culturel », in Avvenire, Chiesa di Milano, 3 février 2008, avec une reproduction des Cloches de la Russie Crucifiée (Un très court compte-rendu en italien de l’exposition Epifania au Centre Culturel Français de Milan : « Opere di sorprendente intensità, vibranti. »)

 

SANDERS Alain, «  Sergei Chepik : Epifania », in Présent, 26 janvier 2008, avec la reproduction du carton d’invitation. ( Simple présentation reprenant des parties de l’introduction de Marie-Aude Albert au catalogue de l’exposition. )

 

BONAITI Sabrina, « Sergei Chepik, un visionario come El Greco », in La Provincia di Lecco, 22 janvier 2008, p. 39, avec une photo de Chepik au travail et deux reproductions de détails de La Nativité et des Chimères de Notre-Dame. (Un long article qui retrace aussi la carrière de Chepik à propos de l’exposition Epifania.)

 

2006

 

DARDYKINA Natalia, «  Golgofa russkogo xudozhnika/ Le Golgotha d’un peintre russe », in Moskovskij Komsomolec, 11 avril 2006, avec deux photos de Chepik et une reproduction de son tableau Au Bain russe, 1983. ( Une longue et très intéressante interview générale en russe de l’artiste qui parle de sa rencontre avec Thatcher, de la commande des fameuses toiles pour St Paul’s, de la corrida, de son parcours en URSS et en France, du Moulin-Rouge, de l’amitié et de la cuisine….)

 

2005

 

BROWN Michelle, « Sergei Chepik at St Paul’s Cathedral », in Art & Christianity, octobre 2005, pp. 5-6, avec une illustration de La Vie Publique de NSJC dans la cathédrale. ( Un article retraçant la genèse de cette commande pour St Paul’s, la place de ces peintures dans l’architecture particulière de Wren et une description de chacune des quatre toiles. Retenons cette appréciation sur l’harmonie entre l’architecture de Wren et la peinture de Chepik : « Whatever one’s aesthetic response, these works with their subtle hues have helped to reconcile the monochrome austerity of the nave with Thornhill’s grisailles in the dome and the polychrome of mosaics. More importantly, they provide a new focus for prayer- in private devotions and liturgical contexts. They have introduced the reality of suffering, reconciliation and salvation into the reading of the cathedral, as you move from the life journey of the nave , to the sustenance of worship and communion beneath the dome and on the east end and the eternal celebration and thanksgiving of Creation. Chepik’s works, carefully designed to fill Wren’s blind stone frames, have helped to demonstrate contemporary art’s potential contribution to the building, and the value of such locations in stimulating new Christian creativity.») 

 

BUCKLER Philip, « The Chepik Paintings I am the Way, the Truth and the Life », in Dome, édition 43, pp. 28-31, avec les reproductions en couleur des quatre toiles. ( Un important article de fond de l’un des chanoines de St Paul’s qui avait souhaité faire entrer de l’art contemporain dans la cathédrale et admire le travail de Chepik. Il retrace la genèse de cette commande et commente chaque toile. Et cite en entier le discours de Godfrey Barker pour l’inauguration de l’oeuvre. Un article de référence. )

 

MIKHAILOVA Anna, «  Moi chuvstva v moix kartinax/ Mes sentiments sont dans mes tableaux », Ladies’ info, 21 mars 2005, avec deux détails en couleur de La Passion. ( Une interview passionnante en russe de Chepik qui revient sur son parcours artistique en général, et ses difficultés à son arrivée en France. On en retiendra cette déclaration sur son style : «  Je suis un peintre figuratif. Il existe deux manières de représenter : l’abstraite et la réelle. La mienne, c’est la réelle. Comme on dit, je dessine ce que je vois. Je suis un pessimiste en ce qui concerne mon approche artistique. Et bien que j’aie aussi des œuvres éclatantes, mes tableaux sont en général difficiles. Et pour quelles raisons ils plaisent aux gens, cela je n’y réfléchis pas. Les thèmes viennent d’eux-mêmes, et je ne trouve pas la paix tant que je ne les ai pas concrètement réalisés. » et cette autre sur les influences : « Mon style particulier s’est formé au cours d’une évolution progressive. En général une telle évolution se produit de manière inconsciente et progressive. Mon Petrouchka montre encore l’influence de Bosch et de Filonov. Avec les années, avec l’expérience acquise, on s’éloigne de ses propres procédés et de ses méthodes, et cela permet d’évoluer sans influence extérieure. » ) 

 

SANDERS Alain, « Quatre toiles géantes de Sergei Chepik », in Présent, 12 mars 2005, avec une reproduction de La Résurrection. ( Un très court article qui évoque Le Greco à propos de ces toiles.)

 

HENSHER Philip, « Lacking in passion for the Christ », in The Mail on Sunday, 30 janvier 2005, p.83, avec une reproduction de l’esquisse de La Résurrection. ( Un article critique qui reconnaît la force et le défi que représentent ces quatre toiles qui ne sont cependant pas du goût personnel du critique. Retenons cet hommage à l’artiste : « Previous commissions of contemporary artists have tended to produce work that is metaphorical to the point of blandness- videos of divers, that sort of thing- but Chepik has done something very shocking : he has simply painted, on a very large scale, four scenes from the life of Jesus. »

 

LEITCH Luke, « Jesus and Mary as you have never seen them before », in Evening Standard, 20 janvier 2005, p. 18, avec, hélas, des reproductions en couleur des esquisses et non pas des toiles elles-mêmes. ( Un article intéressant à propos de la commande de St Paul’s où le critique d’art cite l’opinion de Sandy Nairne, directeur de la National Portrait Gallery qui souligne l’audace de Chepik: « These are very graphic, very expressive works… however you respond, you can’t shy away from them and I’m sure that it is what the artist wants, something very strong. Contemporary representation in literal form of scenes from the Bible is very difficult. Plenty of contemporary artists take on wider spiritual themes, but actually to take on scene from the Bible directly is not something most people want to do. There is bravery about making that direct depiction. » )

 

EZARD John, « Giant canvas : St Paul’s unveils new paintings », in The Guardian, 25 janvier 2005, en première page avec une reproduction en couleur de la Nativité. ( Un très court commentaire citant cette appréciation du Doyen de St Paul’s : « I hope they will appeal to people who believe that we live in a pretty tormented world. »)

 

 

2004

 

YAKUNINA Elena, « Raspjatuju Rossiju ne ja pridumal/Ce n’est pas moi qui ai inventé la Russie Crucifiée » in Russkaja Mysl’( La Pensée Russe), novembre 2004, n° 40, avec une reproduction du Cirque Jaune,1989, et une photo de Chepik au travail sur l’eau-forte de Golgotha prise par Marie-Aude Albert. ( Une intéressante interview en russe à l’occasion de la rétrospective Chepik « Guerre et Paix » à l’Espace Pierre Cardin où a été présentée La Russie Crucifiée, 1999, dont on retiendra cette citation de Chepik : « Je suis en train de travailler sur la seconde version du Songe des Rois (j’ai déjà peint la première). Je suis en train de faire des esquisses. Et voilà que sur le point d’achever la composition, je me rends compte que c’est de nouveau au sujet de la Russie. Alors qu’au départ, je n’y songeais pas du tout.Que faire ? Les artistes sont des gens à l’inconscient trop développé, et cet inconscient ressurgit toujours. Mais pour parler plus sérieusement, je sens comme toujours peser sur mes épaules le poids des millions de cadavres que le pouvoir soviétique y a placés. J’ai mal jusqu’à présent pour mon pays qui a été anéanti. Il suffit d’ouvrir n’importe quel livre édité avant la Révolution, on souffre en voyant quelle puissance c’était et ce qu’on en a fait. Sans doute serais-je heureux de ne pas avoir à peindre ces tableaux. Mais ce n’est pas ma faute. Ce n’est pas moi qui ai inventé la Russie Crucifiée.»)

 

CAMPBELL-JOHNSON Rachel, « Sacred, with a touch of the Gulag », in The Times, 14 septembre 2005, p. 18, avec une reproduction de la Vierge à l’Enfant de La Nativité. ( Un article intéressant suite à la visite de l’atelier du peintre à Montmartre par la journaliste qui cite largement Chepik, par ex : « I hope that the paintings will work like a prayer. They are meant to touch not only believers but those who don’t believe, to show them that, even without believing, the story of Christ can still be relevant in the modern world. » Elle cite aussi l’appréciation du Dr John Moses, le Doyen de St Paul’s, qui a commandé ces toiles pour St Paul’s : « Chepik’s work is a far cry from the Italian Renaissance. We chose it because it is dramatic, robust ; because it has great strength and demands attention. » )

 

2002

 

YAKUNINA Elena, « Spektakl’ v galeree/ Spectacle dans une galerie », in Russkaya Mysl’ (La Pensée Russe), mars 2002, n°4400, avec la reproduction des tableaux : Le Cirque jaune, 1989, La Gloire de Paris, 1992 et Autoportrait au Moulin Rouge, 2001. (Une interview très intéressante de Chepik à l’occasion de son exposition Spectacles à la Galerie Popoff à Paris : l’artiste y parle de son grand-père, de son père et de sa mère, de sa formation en URSS. On retiendra cette citation de Chepik : « Ma vérité est dans ma peinture. Ce n’est pas qu’un peintre russe doive obligatoirement être sombre. Mais il doit obliger les gens à penser. On a beau faire, mais cent millions de gens ont été exterminés dans un génocide, il y a eu la réalité du Goulag, et cette réalité est présente dans mon inconscient même quand je peins le carnaval de Venise. »)

 

2001

 

POSLELOVA Julia, « Russkaya zhivopis’ v stile kankana/ Peinture russe en style Cancan », in NOMI, septembre 2001, avec une photo de Chepik dans son atelier devant Moulin Rouge, 2001, et une reproduction du tableau Le Bal du Moulin Rouge, 2000. ( Un court compte-rendu en russe sans grand intérêt sur l’exposition Moulin Rouge. )

 

CAPLAN Nina, « Chepik at the Moulin Rouge », Metro, 25 septembre 2001, avec une reproduction en couleur de Un, Deux, Trois, 2000. (Un court et bon compte-rendu de l’exposition Moulin Rouge de Chepik à la Catto Gallery à Cork Street Gallery.)

 

HEMMING Sarah, « Chepik at the Moulin Rouge », The Express, 12 septembre 2001, avec une petite reproduction de French Cancan, 2000. (Un très court compte-rendu de l’exposition Moulin Rouge de Chepik à la Catto Gallery dans les murs de la Cork Street Gallery.)

 

 

2000

 

Anonyme, « Sergei Chepik », in Paris-Moscou-Vladivostok, octobre 2000, pp.56-57, avec une reproduction de Smuta, 1999 et du Portrait de Noureev, 1993. ( Interview en français de l’artiste qui revient sur son parcours et ses premières impressions parisiennes. On retiendra ce qu’il pense de l’évolution de l’art dans la Russie de l’an 2000 : « Il s’y passe actuellement des choses terrifiantes. J’ai du mal à m’expliquer pourquoi. Mais j’ai l’impression que la liberté n’a été, dans certains cas, que la liberté à tout prix, la liberté de faire n’importe quoi, et qu’elle n’a débouché que sur un anti-professionnalisme qui déshonore les artistes dûment formés à la peinture ; j’ai bien peur que, trop souvent, on n’ait emprunté à l’Occident que ce qu’il offre de moins intéressant, de plus banal. Parce que, en l’occurrence, il y a peu de professionnels de la peinture et beaucoup d’escrocs. Comme c’est le cas aussi en littérature, on a perdu tout lien avec la tradition russe… »)

 

BARKER Godfrey, bref compte-rendu de l’exposition sur Venise de Chepik à la Catto Gallery, Evening Standard, 24 janvier 2000, avec une reproduction de Carnaval à Venise, 1999.

 

 

1999

 

GREMAUD Pierre, « Golgotha à Gruyères : La Croix, cette ombre portée », in La Gruyère, 17 avril 1999, p. 7, avec une reproduction de Golgotha, 1996. ( Le critique admire l’œuvre « prodigieuse » et le « splendide métier de peintre » de Chepik : « Ce qui frappe en tout premier lieu, ce sont ces personnages groupés (hommes, femmes, enfants), leurs regards en interrogations insoutenables. Puis, vous apercevez au premier plan les ombres. Celles des trois croix du Golgotha. Celles des lances de la soldatesque romaine, qui sont comme un écho aux cannes des gardiens de troupeaux. Ici, dans ces ombres, c’est la mort des crucifiés. Et voilà toute la dimension tragique de cette mise en scène extraordinaire : le Christ est invisible et souffre seul. Avec ce seul geste de consolation : la mère accroupie caresse, geste dérisoire mais fabuleux de tendresse, l’ombre de la tête. »)

 

DURUSSEL Monique, « Le Golgotha du russe Sergeï Tchepik », in La Liberté, 16 avril 1999, avec la reproduction de Golgotha, 1996. ( Un court et bel article à propos de l’exposition Golgotha au Château de Gruyères avec pour chapeau: «  Proposition d’une œuvre et de sa genèse sur un thème universel : la crucifixion. L’artiste fait une approche psychologique de la responsabilité de l’individu face aux violences de l’Histoire. »)

 

SITNIKOV Nikita, « Golgofa Sergeja Chepika/ Le Golgotha de Sergei Chepik », in London Courier, 19 mars 1999, n° 97, avec une photo de Chepik devant Golgotha, 1996. ( Un très court compte-rendu en russe sur l’exposition Golgotha à Londres où le journaliste cite Chepik : « Chaque homme a son Golgotha. Je n’ai pas voulu faire un tableau religieux. Ma toile est une réflexion sur la versatilité des foules, sur la mort et le pardon. »)

 

PHILLIPS Ian, « From Russia with ambition », in The Independant, 9 mars 1999, avec une reproduction en couleur de Golgotha, 1996. ( A propos de l’exposition Golgotha à Londres, le journaliste retrace le parcours de Chepik et livre cette impression intéressante de l’artiste à son retour de Russie en 1995 où il s’était rendu pour la première fois depuis son départ de 1988: « I really had the feeling that my homeland had been crucified by the terrible political, economic and social situation there » et aussi cette autre citation à propos de son travail : « Painting is a physical and intellectual necessity for me. I couldn’t not paint, even if nobody saw my work. »)

 

 

1998

 

ALBERT Marie-Aude, « Zhivopis’ Sergeja Chepika/ La peinture de Sergei Chepik », Russkaja Mysl’ ( La Pensée Russe), 5 mars 1998, n° 4212, avec deux reproductions : La Neige rouge, 1996 et Ivan-Dourak, 1995. ( Un article en russe de l’épouse de Chepik à propos de son exposition personnelle à Londres avec cette citation de Chepik : « La vie culturelle en France me rappelle celle de l’URSS. César et Armand, ce sont les frères de lait de Voutchevitch et Tomski < deux artistes officiels récompensés par des prix Staline…>.»)

 

TALBOT Linda, « Sergei, hammer of the fickle… », in Ham &High, 27 février 1998, p. 28, avec une photo de Chepik devant Procession, 1995. (Un bon compte-rendu de l’exposition à la Catto Gallery, avec cette citation de Chepik commentant Procession: « This is a reflection on Russian emigrations, going nowhere, while looking for a Russia that doesn’t exist. »)

 

BARKER Godfrey, « Russian fury unleashed », in Evening Standard, 23 février 1998, avec un détail du tableau La Nef du Bonheur, 1997. ( Une très courte présentation de l’exposition de Chepik à la Catto Gallery où l’auteur voit en l’artiste un Soljénitsyne de la peinture. ) 

 

 

1997

 

SULLIVAN Joanne, « Sergei Chepik portrays the Human Condition », in Manhattan Arts International, spring 1997, avec une reproduction en couleur de Nostalgia, 1990. (Un article général dont on retiendra la conclusion « His ability to tap into the passion he feels about his life experiences and the injustices he confronted is part of the process that has made him into an extraordinary artist . »)

 

KLIMENTIEVA Viktoria, « Petrushka s grustnymi glazami/ Petrouchka aux yeux tristes », in Parizhskie Vechera, février 1997, avec trois reproductions en couleur : détail de l’Autoportrait aux chimères, 1996, de Procession, 1995, des Chimères de Notre-Dame, 1993. (Un bon article général en russe qui n’apporte rien de nouveau mais dont on retiendra cette appréciation juste : « Ce qui le distingue de beaucoup d’autres peintres russes, c’est qu’il ne fait pas dans la conjoncture en insistant sur le trait antisoviétique, mais qu’il est un artiste portant en lui un message universel. »)

 

SAVITSKYA Katia, « Sergei Chepik- dramaticheskij xudozhnik Rossii/ Sergei Chepik- peintre dramatique de la Russie », in European Herald, janvier 1997, p. 11, avec une photo de Chepik en train de fumer et une reproduction de Procession, 1995. ( Un article général en russe qui n’apporte rien de neuf si ce n’est cette citation de Chepik « Je me souviens que lorsque je cherchais du travail à Leningrad, une institution artistique <Il s’agit de l’Union des Peintres ndt> me demanda ce que je savais peindre : je répondis ‘tout sauf les dirigeants’. ») 

  

 

1996

 

JAMES Nicolas, « Samyj ‘dorogoj’ i samyj zagadochnyj russkij xudozhnik segodnja/ Le plus ‘cher’ et le plus mystérieux peintre russe d’aujourd’hui », in London Courier, juin 1996, n°36. ( Une longue interview en russe de Chepik qui revient sur sa formation, ses thèmes, parle de la Russie et de l’art dit contemporain en France : « La France, c’est comme l’Union Soviétique où il y avait quelques piliers du système et où les autres artistes n’avaient aucun accès. Il y a une grande illusion à propos de Paris. Beaucoup d’artistes en font les frais. Les meilleurs impressionnistes sont en Russie et en Amérique. Pareil pour Picasso. Mais c’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui des nénettes du Ministère de la Culture décident qui il faut acheter et qui il ne faut pas. Le Ministère de la Culture a ainsi répondu à mon courrier : ‘ Vos œuvres ne répondent pas à la politique de notre ministère’. Ils ne se gênent même pas. Tout est fait ici pour que les vrais talents soient écrasés, y compris ceux du passé.»)

 

Anonyme, « Dva vzgljada na Rudol’fa Nurieva/ Deux regards sur Noureev », in London Courier, octobre 1996, n°44, avec une reproduction du Portrait de Noureev, 1991-1993 par Chepik. (Dans cette interview en russe, Chepik évoque d’une manière passionnante sa rencontre avec Noureev et ses souvenirs sur le grand danseur russe.)

 

  

1995

 

FENEON Gérard, « Ce génie russe dont la muse est de Metz ! », in Le Républicain Lorrain, 27 août 1995, avec une photo de l’artiste et de son épouse Marie-Aude Albert dans son atelier de Montmartre. ( Un article de fond sur le parcours assez extraordinaire de Chepik où l’auteur perçoit bien la personnalité de l’artiste russe : « Chepik, il est vrai, n’est pas un homme de mode. C’est un écorché vif, dont la peinture anguleuse peut écorcher le regard des autres. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et cet homme le sait. Il est lui-même une sorte de torrent silencieux, enfermé huit heures par jour dans son atelier, charriant avec acharnement les tragédies universelles sur ses toiles.»)

 

PHILLIPS Ian, « A brush with the French establishment », in The European, 6-12 janvier 1995. (Une passionnante interview de Chepik qui s’exprime sans langue de bois sur l’art contemporain occidental et parle de « cultural Chernobyl ».)

 

1994

 

RUSSELL TAYLOR John, «  Slav on the boulevard », The Times, 14 décembre 1994. ( Un compte-rendu de l’exposition personnelle de Chepik à la Roy Miles Gallery, illustré par une reproduction de Trocadero, 1993, où le célèbre critique souligne que les paysages de Paris sont traités à la russe et reconnaît le talent de Chepik : « Chepik is clearly one of the best completely traditional painters now working. He is a superb technician with an instantly recognisable personal mark. Hi is one of those artists who create their own world and carry it round with them, living in it like a snail in its shell. »)

 

CORBIN Simon, « Sergei Chepik », in What’s on, décembre 1994, p. 19. (Un court compte-rendu de l’exposition chez Roy Miles, illustré par un détail de Loneliness, 1993, où le critique souligne : « He displays a consummate understanding of the Old Master’ laws of composition- and uses those laws to dramatic effect. Yet he can be avant garde and fragment his canvases like a Cubist whenever he finds it necessary… Chepik is set to become a major painter of our time. »)

 

DUTT Robin, « For art’s sake : Robin Dutt canvasses the winter gallery scene », in B, décembre 1994, p. 41. (Un compte-rendu des expositions de décembre 1994 à Londres où le critique souligne le style immédiatement reconnaissable de Chepik : « a mixture of stony dry hues and burst of powdery colour.)

 

PACKER William, « Focus on the figure », in Financial Times, 13 décembre 1994, p.15. (Une réflexion intéressante sur la place de l’art figuratif aujourd’hui avec cette appréciation sur Chepik : « Chepik is prepared to work on an epic scale, and with epic themes, composing and ordering them with remarkable vigour and invention. », auquel il reproche cependant un manque de mesure et trop de symbolisme.)

 

1993

 

BLUNDALL John, « Sergei Chepik- Russian painter extraordinary », in British Unima Bulletin n° 84, novembre 1993. ( Une courte présentation générale de Chepik où l’auteur, homme de théâtre de marionnettes, insiste sur l’attachement de Chepik pour Petrouchka et la tradition du balagan russe.)

 

PHILLIPS Ian, « From Perestroika to Paris », Boulevard, Juillet-Août 1993, avec deux reproductions en couleur : Portrait de Noureev, 1993 et Troïka, 1991. (Une excellente synthèse en anglais sur le parcours de Chepik avec cette citation de Alexis de Tiesenhausen, expert chez Christie’s : « He is really the only artist who has survived the fashion for Russian art that was at his height in London a few years ago. »)

 

LUCAS Magalie, « Les yeux ouverts », in Demeures et Châteaux, juin 1993, p. 29, avec une reproduction en couleur du Carton pour Le Bain, 1991. ( Un court article présentant l’exposition rétrospective de Chepik au château de Croissy.)

 

MARKS Cathy, « Lady Thatcher as seen by an artist she admires », The Daily Telegraph, 3 juin 1993, avec une reproduction en couleur du Portrait de Margaret Thatcher, 1993 en première page. ( Un court article indiquant ce que Chepik a voulu mettre en valeur dans ce portrait d’un réalisme non photographique : « A globe and Big Ben depict Lady Thatcher’s role in British and world affairs .»)

 

Anonyme, « L’Univers fantastique de Serguei Tchepik », in Courrier des Yvelines, 27 mai 1993, avec une reproduction de l’Hommage à l’Odalisque d’Ingres, 1992. ( Un court article à propos de la rétrospective Chepik au Château de Croissy où l’on retiendra l’appréciation de l’auteur inconnu: « Découvrir les toiles de Chepik, c’est pénétrer dans cet univers fantastique d’un homme déraciné, luttant avec ses contradictions, où les références à Jérôme Bosch sont latentes, où le voile brumeux de la mort est omniprésent, comme pour mieux nous rappeler que son pays, dont il s’est éloigné, reste profondément ancré dans son coeur et son œuvre, où il en décrit les souffrances, les joies et la grandeur, mais aussi la fragilité. »)

 

BARKER Godfrey, « From Russia with – shock », The Daily Telegraph, 8 mars 1993, avec une photo de Chepik. (Suite à un entretien lors de l’exposition personnelle de 1992 à Londres de Chepik, le critique anglais livre les impressions très intéressantes de l’artiste russe sur l’art occidental dit « contemporain » parmi lesquelles : « I was shocked by the lack of culture of these painters, as if they did not know there were great masters in the past ; I was struck by the lack of professionalism in technique, and then, I did not know what they were talking about ; so, I asked : is it worth knowing ? I formed the impression that most were charlatans. »)

 

LEES Caroline, « From Iron Curtain to Iron Lady », The Sunday Times, 7 mars 1993, avec une reproduction en couleur de l’Autoportrait au Petrouchka, 1992. ( Une excellente synthèse sur le parcours de Chepik avec une analyse juste de cet autoportrait: « The painting stands as a statement about Chepik’s sense of himself as an artist- an observer, watching and commentating through his work at a chaotic world.»)

 

GORVY Brett, « From Russia With Loathing », The Antique Collector, mars 1993, avec une reproduction du Bain (Premier Cercle), 1992. ( Un très court article plutôt négatif écrit par un critique qui n’aime pas Dostoïevski et compare justement Chepik à Dostoïevski…)



1992

 

BARKER Godfrey, « The train from Delhi to Tokyo », in The Daily Telegraph, 13 juillet 1992. (Un court article sur le marché de l’art à Londres illustré sur un quart de page par Le Bain (Premier Cercle), 1992, de Chepik à propos duquel le critique anglais écrit : « Sergei Chepik is the Leningrad artist who in the 1980s scaled the Solzhenitsyn’s heights of tragedy under Communism with his House of the Dead series. »)

 

BARKER Godfrey, « The Years of painting dangerously », in The Daily Telegraph, 1er juin 1992, p. 16. ( Un article intéressant où le critique anglais se demande pourquoi, en dehors de Chepik, si peu d’art puissant a été produit par les dissidents soviétiques : « Of the thousands of Soviet pictures to reach London in the past five years, only those of Sergei Chepik, to my eye, bring any of the imaginative intensity one looks for in the greatest subject to challenge the artist in this century as well as a technical mastery. (…) too many of his dissident rivals seem either to have been cowards (relatively) or to have made themselves comfortable. »)

  

 

1991

 

BARKER Godfrey, « God is high and the Tsar is very far », The Daily Telegraph, 17 juin 1991, p. 14. (Un très court article sur le marché de l’art russe à Londres illustré par A Midsummer Night’s Dream, 1990, de Chepik qui, selon le critique,« alone manages to convey the tragic complexity of the Russian experience .»)

 

A Midsummer Night’s Dream, 1990, en couverture pleine page de l’hebdomadaire anglais Soviet Weekly , 6 juin 1991,qui contient en pages intérieures un article sur Roy Miles et le marché de l’art russe.

 

 

1990

 

KRIVOPALOV, A. , « Neizvestnyj genij iz Rossii/ Un génie russe inconnu », in Izvestija, 4 novembre 1990. ( Très bon article rédigé par le correspondant du journal soviétique Izvestia à Londres après le succès inouï de la première rétrospective de Chepik à la Roy Miles Gallery. Le journaliste cite l’artiste qu’il a rencontré à Londres et déplore que la Russie soit passée à côté d’un immense peintre méprisé dans sa patrie.)

 

FARSON Daniel, « Satire : Chepik », in The Mail, 28 octobre 1990, avec une photo de Chepik. ( Un article informatif sur la rétrospective de Chepik à la Roy Miles Gallery où l’auteur rattache l’artiste à «  an undercurrent of traditional and subversive work » dont il ignorait l’existence en URSS. )

 

HARCOURT-WEBSTER Sarah, « Buying Chepik while still cheap ? » , in Antiques Trade Gazette, 20 octobre 1990, p. 46 avec une reproduction de l’Autoportrait au Petrouchka, 1989. (Un court article présentant la rétrospective de 1990 à la Roy Miles Gallery de Londres.)

 

BARKER Godfrey, quelques mots dans le Daily Telegraph, 19 octobre 1990, accompagnent en première page la photographie de Chepik et de Margaret Thatcher, le Premier Ministre anglais qui a accueilli Chepik au Parlement.

 

Anonyme, « The Madhouse, 1988 », in BMJ, volume 301, avec une illustration en couleur de La Maison des Morts, 1988. (Un très court article présentant l’artiste et cette toile élue « classic of the decade » )

 

BARKER Godfrey, « An unknown Russian genius comes to light », in The Daily Telegraph, 8 octobre 1990, p. 14, avec deux illustrations : un détail de La Gare, 1990 et Golgotha, 1989. ( Un article très élogieux, dithyrambique même, signé d’un grand nom de la critique d’art britannique, qui a véritablement révélé Chepik à Londres avec ce sous-titre : « Nothing so torrential in its passion has been seen in the West in four decades ».)

 

1988

 

FENEON Gérard, « La génération Gorbatchev : Les confidences d’un Pierrot crucifié », in Le Républicain Lorrain, 27 novembre 1988, p. 3, avec une reproduction de Portrait de Famille en intérieur, 1987. ( Excellent article réalisé par un grand reporter de talent à partir d’un entretien avec Chepik longuement cité; c’est aussi le tout premier article consacré en français à Chepik, quatre mois après son arrivée en France. On retiendra ces premières impressions : « Depuis que je suis ici, j’ai l’impression de m’être débarrassé d’un grand poids. En Russie, j’avais le sentiment d’être un artiste-serf. Paris est vraiment la capitale idéale pour un peintre. Je dois noter une déception tout de même: dans toutes les galeries où je suis allé, pas une seule fois le mot ‘art’ n’a été prononcé. J’ai entendu parler de ‘cotations’ et de termes qui n’existent pas en URSS. En France, quand vous montrez votre travail, on essaie tout de suite de vous coller une étiquette. C’est négatif et inquiétant comme si l’on voulait vous enfermer dans une boîte. Je ne m’attendais pas à cet état de fait. ») 

 

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